Records du monde d’athlétisme : Qui possède le plus ?

L’athlétisme, discipline reine des Jeux Olympiques, a toujours été un terrain fertile pour les records spectaculaires. Ces exploits, souvent synonymes de dépassement de soi, captivent les foules et inscrivent les athlètes au panthéon du sport. Les records du monde, en particulier, sont les jalons ultimes de cette quête d’excellence.

Usain Bolt, avec ses fulgurantes performances sur 100 et 200 mètres, reste une des figures emblématiques. D’autres noms comme celui de la perchiste Yelena Isinbayeva ou du marathonien Eliud Kipchoge se distinguent aussi par leurs prouesses. Le palmarès des records mondiaux est aussi diversifié que les disciplines elles-mêmes.

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Les athlètes avec le plus de records du monde

En plongeant dans les annales de l’athlétisme, certains noms reviennent systématiquement. Le premier d’entre eux est celui de Sergeï Bubka. Sa domination sans partage du saut à la perche dans les années 80 et 90 lui a permis de battre le record du monde à 35 reprises. Un chiffre hallucinant qui témoigne de sa constance et de son talent exceptionnel.

• Sergeï Bubka : 35 records du monde au saut à la perche.

Autre géant, Paavo Nurmi, le ‘Finlandais volant’, a marqué les années 1920 avec pas moins de 22 records du monde sur des distances allant du 1500 mètres au 20 kilomètres. Son endurance et sa polyvalence demeurent inégalées.

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• Paavo Nurmi : 22 records du monde sur différentes distances.

Plus près de nous, Florence Griffith-Joyner, alias ‘Flo-Jo’, continue de régner sur le sprint féminin. Ses records du monde établis en 1988 sur 100 et 200 mètres tiennent toujours, défiant les générations d’athlètes qui se sont succédé.

• Florence Griffith-Joyner : détentrice des records du monde du 100 et 200 mètres depuis 1988.

Ne pas oublier Hicham El Guerrouj, maître incontesté du demi-fond. Le Marocain détient les records du monde du 1500 mètres, du mile et du 2000 mètres, établis en 1998 et 1999. Ses performances restent une référence absolue.

• Hicham El Guerrouj : records du monde du 1500 mètres, du mile et du 2000 mètres.

Ces athlètes, par leurs exploits, ont non seulement écrit l’histoire de leur discipline mais ont aussi placé la barre très haut pour les générations futures.

Les records du monde les plus emblématiques

Quand on parle de records du monde emblématiques, certains exploits se détachent par leur caractère exceptionnel et leur longévité. Parmi eux, le record du 100 mètres masculin d’Usain Bolt est sans doute le plus emblématique de l’ère moderne. Le 16 août 2009, à Berlin, Bolt pulvérise le chronomètre en 9,58 secondes, repoussant les limites de la vitesse humaine.

Autre exploit marquant, celui de Jonathan Edwards en triple saut. Le Britannique, lors des Championnats du monde de Göteborg en 1995, saute à 18,29 mètres. Un record qui tient toujours et qui semble intouchable, tant la performance est hors norme.

Records féminins

Chez les femmes, le record du marathon établi par Brigid Kosgei en 2019 mérite une mention spéciale. À Chicago, la Kényane franchit la ligne en 2h14’04 », une performance qui redéfinit l’excellence en course de fond.

Florence Griffith-Joyner reste aussi dans les annales avec ses records du monde sur 100 mètres (10,49 secondes) et 200 mètres (21,34 secondes), établis en 1988. Ses chronos sont des références absolues et continuent de fasciner.

• Usain Bolt : 100 mètres en 9,58 secondes (2009)
• Jonathan Edwards : triple saut à 18,29 mètres (1995)
• Brigid Kosgei : marathon en 2h14’04 » (2019)
• Florence Griffith-Joyner : 100 mètres en 10,49 secondes et 200 mètres en 21,34 secondes (1988)

Ces records, par leur portée et leur impact, illustrent parfaitement les sommets atteints par l’athlétisme mondial. Des performances qui, encore aujourd’hui, continuent d’inspirer et de défier les athlètes du monde entier.

Les records du monde les plus anciens encore en vigueur

En plongeant dans les archives de l’athlétisme, certains records du monde se distinguent par leur longévité exceptionnelle. Ces performances témoignent de la difficulté à les surpasser, malgré les progrès technologiques et les nouvelles méthodes d’entraînement.

Records masculins

Parmi les records masculins, celui de Jürgen Schult au lancer du disque est emblématique. Le 6 juin 1986, l’Allemand de l’Est envoie son engin à 74,08 mètres, un record qui demeure inégalé depuis plus de 35 ans.

Autre exploit, celui de Mike Powell en saut en longueur. Son bond de 8,95 mètres réalisé le 30 août 1991 à Tokyo reste le plus long jamais mesuré. Powell avait alors battu la légende Bob Beamon, dont le record tenait depuis 1968.

Records féminins

Chez les femmes, le record du monde du 800 mètres détenu par Jarmila Kratochvílová est sans doute l’un des plus intouchables. Le 26 juillet 1983, la Tchécoslovaque court en 1’53 »28, une marque qui résiste aux assauts des générations suivantes.

Marita Koch, de son côté, a marqué les esprits avec son record du 400 mètres. Le 6 octobre 1985 à Canberra, l’Allemande de l’Est boucle son tour de piste en 47 »60, un chrono qui n’a jamais été approché.

Ces records, gravés dans le marbre de l’histoire de l’athlétisme, sont des références absolues pour les générations actuelles et futures.

Les controverses autour des records du monde

L’histoire de l’athlétisme est jalonnée de records, mais aussi de controverses. Certains exploits, bien que spectaculaires, sont entachés de soupçons de dopage ou de conditions particulières.

Les records féminins des années 80

Les performances des athlètes de l’ex-RDA, en particulier, soulèvent des questions. Les enquêtes postérieures à la chute du Mur de Berlin ont révélé un vaste programme de dopage d’État. Les chronos de Marita Koch (400 m) et de Jarmila Kratochvílová (800 m) sont souvent remis en cause.

Les conditions de mesure

Les conditions dans lesquelles certains records ont été établis peuvent aussi prêter à discussion :

• Le saut en longueur de Mike Powell : bien que réalisé dans des conditions normales, certains experts avancent que les technologies modernes auraient pu influencer les mesures.
• Le record du monde de Beamon en 1968 : effectué à Mexico, en altitude, où l’air raréfié favorise les performances en sprint et en saut.

Les progrès technologiques

Les chaussures, les pistes et les équipements ont évolué, rendant les comparaisons délicates. Les records établis avec des équipements modernes peuvent être vus comme moins légitimes par les puristes. Les limites entre performance humaine et assistance technologique sont de plus en plus floues, alimentant les débats.

La question des records du monde reste centrale dans l’athlétisme, mais elle est aussi le reflet des évolutions et des controverses qui traversent ce sport.